LES TERRES agricoles DOIVENT RESTER chez nous !

La spéculation sur les terres agricoles explose et ne permet plus aux petits exploitants de les acquérir, les nouveaux enchérisseurs étant des sociétés agricoles, des fonds d’investissement, la grande distribution et autres spéculateurs.

Et pourtant « LA TERRE AGRICOLE N’AURA JAMAIS AUTANT DE VALEUR QUE POUR CELUI QUI S’EN NOURRIT »

L’avenir étant de plus en plus incertain, il est vital que ces terres restent sous le giron de notre commune, et si nos agriculteurs ne peuvent les acquérir, c’est la collectivité qui devra s’en charger, et l’outil communal en fait partie.

Mais avec des prix se rapprochant des 90 000€/ha, qu’allons-nous y produire ou comment les gérer afin de les rentabiliser ? Car nous ne pourrons figer de tels montants sans un retour rapide sur investissement.

La question est ouverte et toutes les réponses sont les bienvenues.

Alors, tous ensemble, construisons Ce Beauvechain de Demain 🥰

Voici quelques solutions pour répondre aux enjeux soulevés concernant la préservation et la gestion des terres agricoles dans notre commune

1. Création d’un Fonds Foncier Agricole Communal

  • Description : La commune pourrait créer un fonds foncier destiné à acquérir des terres agricoles et les mettre à disposition des agriculteurs locaux via des baux à long terme (baux ruraux ou baux emphytéotiques).
  • Avantages : Cette solution permet de protéger les terres contre la spéculation tout en facilitant l’accès à des terres pour les agriculteurs locaux à des coûts raisonnables. Elle garantit aussi que ces terres restent dans une vocation agricole.
  • Financement : Le fonds pourrait être financé par des subventions publiques, des contributions citoyennes (via des levées de fonds participatives), ou des partenariats avec des institutions environnementales et agricoles.

2. Développement de Coopératives Territoriales Agricoles

  • Description : En créant une coopérative agricole regroupant des agriculteurs, la commune, des citoyens, et des investisseurs locaux, vous mutualisez les ressources pour acquérir et exploiter les terres.
  • Modèle économique : La coopérative pourrait gérer des projets agricoles rentables comme l’agriculture biologique, le maraîchage, l’agroforesterie ou encore l’élevage extensif. Elle pourrait aussi vendre les produits sur des circuits courts (marchés locaux, AMAP, etc.) pour créer une économie circulaire locale.
  • Avantages : Cela permet non seulement de garantir l’accès aux terres, mais aussi de favoriser des pratiques agricoles durables et respectueuses de l’environnement.

3. Utilisation des Baux Environnementaux

  • Description : La commune pourrait imposer des baux ruraux environnementaux, qui garantissent non seulement la préservation des terres agricoles, mais aussi des pratiques agricoles durables, comme l’agriculture biologique, la conservation de la biodiversité, et le maintien des paysages.
  • Avantages : Ce type de bail incite à l’adoption de pratiques agricoles qui ont un faible impact environnemental, tout en maintenant une production agricole rentable.

4. Création de Partenariats Public-Privé

  • Description : Pour réduire la charge financière sur la commune, il serait possible de mettre en place des partenariats public-privé (PPP) avec des entreprises locales ou des institutions à but non lucratif qui s’engagent dans la protection des terres agricoles. Par exemple, des fondations environnementales ou des fonds spécialisés dans la durabilité pourraient cofinancer les acquisitions.
  • Avantages : Les partenariats permettent d’accroître les ressources financières tout en maintenant l’objectif de préserver les terres pour l’agriculture locale.

5. Mise en place de Groupes d’Achat Citoyens (GAC)

  • Description : En incitant les citoyens à investir collectivement dans les terres agricoles, la commune peut faciliter la création de groupes d’achats collectifs où les résidents locaux deviennent copropriétaires de terres agricoles. Ces terres sont ensuite mises à disposition des agriculteurs locaux pour y développer des projets de production alimentaire.
  • Modèle économique : Les citoyens investisseurs peuvent recevoir des dividendes sous forme de produits agricoles ou de loyers.
  • Avantages : Cette approche renforce l’engagement citoyen et la résilience locale, tout en favorisant l’ancrage des terres agricoles dans le tissu social de la commune.

6. Promotion de l’Agriculture Régénérative et Écologique

  • Description : La rentabilité des terres à long terme pourrait être assurée par l’adoption de pratiques agricoles durables comme l’agroforesterie, l’agriculture biologique ou encore la permaculture, qui valorisent la biodiversité et la conservation des sols. Ces pratiques peuvent également attirer des subventions publiques et européennes.
  • Avantages : L’agriculture régénérative augmente la productivité des terres sans épuiser les ressources naturelles, tout en créant une image positive de la commune comme modèle de durabilité agricole.

7. Création d’un Label Local de Qualité

  • Description : Pour valoriser les produits locaux, la commune pourrait lancer un label agricole qui garantit la provenance et la qualité des productions issues des terres communales ou coopératives. Ce label pourrait être associé à des pratiques durables, ce qui attirerait davantage de consommateurs soucieux de l’environnement.
  • Avantages : Ce label pourrait augmenter la valeur des produits locaux et encourager les consommateurs à acheter directement auprès des producteurs de la commune, soutenant ainsi l’économie locale.

8. Éducation et Sensibilisation

  • Description : La commune pourrait organiser des ateliers, des formations et des événements pour sensibiliser les habitants, les écoles et les entreprises locales à l’importance de l’agriculture locale et durable. Cela peut aussi inclure des événements comme des « marchés à la ferme » ou des visites d’exploitation pour rapprocher les citoyens des agriculteurs.
  • Avantages : Renforcer l’attachement de la population aux terres agricoles favorise la création d’une dynamique collective pour protéger ces terres.

En plus

2. Les Commissions locales de développement rural (CLDR)

  • Ces commissions peuvent être impliquées dans des stratégies locales pour la préservation des terres agricoles dans le cadre de programmes de développement rural. Les CLDR travaillent souvent avec les communes pour protéger l’agriculture et la ruralité face aux pressions d’urbanisation.

3. Périmètres de protection des terres agricoles

  • Dans certaines régions de Belgique, les autorités locales peuvent mettre en place des périmètres de protection des terres agricoles, qui visent à empêcher l’urbanisation de certaines terres reconnues comme essentielles pour la production agricole.

4. Fonds de gestion et d’acquisition foncière agricole

  • En Wallonie, il existe des fonds spécifiques qui peuvent être utilisés pour acquérir des terres agricoles dans le but de les maintenir dans une activité agricole. Ces fonds permettent à des agriculteurs ou à des collectivités d’acquérir des terrains sans qu’ils ne soient réaffectés à d’autres usages.

5. Les Schémas de Développement Communal (SDC)

  • En Belgique, les communes peuvent également mettre en place des schémas de développement communal pour planifier l’utilisation future de leurs terres, y compris la protection des terres agricoles. Les SDC permettent de fixer des orientations à long terme pour le développement du territoire, y compris la préservation des terres agricoles.

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