Hamme-Mille au centre des enjeux

En rouge sur la carte, voici un récapitulatif de ce qui se passe à Hamme-Mille : Nous avons distribué un toutes-boites dimanche 8 septembre sur Hamme-Mille, mais cet appel concerne tous les villages et tous les citoyens. Hamme-Mille est confronté à une série de projets qui vont profondément la transformer. Contrairement à d’autres villages de la commune, Hamme-Mille semble être l’enfant de la fratrie, délaissé et sacrifié sur l’autel du développement commercial et de l’urbanisation.

Malgré les enquêtes publiques, de nombreuses décisions de la majorité sont prises sans considération des commentaires, alternatives et analyses proposés par les citoyen.ne.s. Le résultat est le déclenchement d’un processus de bétonisation accélérée (exemples sur Hamme-Mille en bas de page). Les prochaines élections communales seront déterminantes pour que Hamme-Mille et ses habitant.e.s
soient enfin considéré.e.s.

La multiplication des chantiers et des projets immobiliers sans vision cohérente vont durablement altérer notre qualité de vie : notre vision est de mettre cette urbanisation en pause et de développer avec les citoyens un projet de village cohérent qui répond aux enjeux économiques, sociaux et culturels.

Sur dix-neuf élus au conseil communal, six élus et candidats de la majorité résident à Hamme-Mille – où se concentre les grands projets – (dont quatre des six membres du Collège), on aurait pu espérer une meilleure gestion de Hamme-Mille.

Notre position sur l’urbanisation dans une note plus complète ici (PDF)

  1. La Cascade : ce lieu patrimonial a failli être détruit afin d’agrandir
    le bassin d’orage. Grâce à la mobilisation des citoyen.ne.s,
    ce projet a été suspendu.
  2. Projet EQUILIS : sur un terrain inondable et partiellement pollué –
    130 logements, prix entre 3 000 et 5 000 €/m² (absence de résidence-services, absence de charges d’urbanisme, architecture obsolète).
  3. Rond-point : un budget estimé de 2.5 millions € (TVCom 2016), alors que des alternatives existent. Il n’est pas trop tard pour changer cette décision.
  4. La Maison d’André Goosse : le grammairien y a habité plusieurs dizaines d’années. Celle-ci a été abattue afin d’y construire un magasin et 6 appartements, malgré son importance patrimoniale pour la commune.
  5. Couleur Café : l’ancien restaurant (racheté initialement par la commune, revendu à perte) sera transformé en 16 appartements sur 20 ares, une densité de logements qui soulève des questions par rapport au règlement communal.
  6. Lidl : double sa surface. Les commerces locaux semblent de plus en plus menacés – on constate plusieurs cessations d’activité ces derniers mois.

Et bien d’autres projets : (7) rues des Claines, (8) Rue des Epinoches,
(9) Garage Cornelis, (10) Ch. de Louvain… (11) Rue Jules Coisman à M’lin

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